Micro-Critique – Les Délices de Tokyo
En plus de donner l’eau à la bouche, Naomi Kawase nous emporte avec Les Délices de Tokyo dans un questionnement gracieux du sens de la vie.
L’arrivée d’une vieille dame mystérieuse et profondément attachante dans la vie d’un pâtissier et d’une jeune fille, tous deux menant une vie triste, va provoquer un véritable chamboulement émotionnel en les aidant à retrouver le goût de la vie, non pas grâce à la nourriture, mais grâce à son tempérament simple mais ensoleillé malgré tous les malheurs qu’elle ou n’importe qui semble pouvoir traverser.
Tokue nous apprend à voir le bonheur dans sa simplicité, celui que l’on retrouve dans la contemplation des cerisiers en fleurs, dans le goût de gâteaux préparés avec amour, dans le sourire d’autrui, celui qui nous apprend qu’il faut d’abord être heureux pour rendre les gens heureux.
D’un magnifique renouvellement par l’image de la beauté de la nature en passant par le rire de personnes âgés et surtout les émotions transmis par tout ce qu’une personne que l’on aime nous a apporté, Les Délices de Tokyo est un film d’une beauté rare.
Rayane Dahmani